Découpage
administratif: 24 départements (departamentos) et 1 province constitutionnelle,
qui sont:
Amazonas, Ancash, Apurimac, Arequipa, Ayacucho,
Cajamarca, Cusco, Huancavelica, Huanuco, Ica,
Junin, La Libertad, Lambayeque, Lima, Loreto,
Madre de Dios, Moquegua, Pasco, Piura, Puno,
San Martin, Tacna, Tumbes, Ucayali et Callao.
L'économie
péruvienne est devenue progressivement une économie de marché, avec d'importantes
privatisations conclues en 1994 dans les industries des mines et des télécommunications.
Dans les années 1980, l'économie soufra d'une hyper-inflation, d'une diminution
du Produit National Brut et d'une augmentation de la dette extérieure. Le pays
fut écarté du soutien du Fond Monétaire International (F.M.I.)
et de la Banque Mondiale au milieu des années 1980 à cause de lourdes
dettes antérieures. Un programme d'austérité s'implanta alors juste après que
le gouvernement de Fujimori
pris le pouvoir en Juillet 1990 contribuant à une troisième année consécutive
de réduction de l'activité économique, mais cette chute s'arrêta à la fin
de cette année et, en 1991, la production augmenta de 2,4%. Après la poussée
de l'inflation, due au programme d'austérité qui supprima les subventions sur
les produits de consommation (avant, une partie du prix d'un produit était prise
en charge par l'état), la situation redevint normales et les prix cessèrent
d'augmenter de façon importante.
Et, en Décembre 1991, le Pérou connu la plus légère augmentation des prix depuis les années 1987.
Lima obtint une aide financière des organismes de prêt en Septembre 1991, sous
condition de régulariser sa situation en remboursant 14 milliards de dollars
d'amortissements en retard (entre 1985 et 1990, l'ancien gouvernement avait
décidé de cesser le paiement de sa dette). En travaillant avec le F.M.I.
et la Banque Mondiale sur de nouveaux aménagements et conditions
financiers, le gouvernement réussi a mettre fin à ce retard financier en Mars
1993, pour n'avoir à ce jour une dette extérieure de 22,4 milliards de dollars.
En 1992, le PNB chuta de 2,8%, en partie à cause de l'arrivée sur la côte du
courant marin El Nino (courant eau chaude) entraînant une perte de 30%
du produit de la pêche; cependant, l'économie rebondit grâce à un fort investissement
étranger qui provoqua une croissance économique de 6% en 1993 et de 8,6% en
1994.
Les
principales industries péruviennes sont les mines de métaux, le pétrole, la
pêche, les textiles et vêtements, le traitement alimentaire, la cimenterie,
l'acier, la construction navale et la fonderie
L'agriculture est basée principalement sur le café, le coton, la cane à sucre; et secondairement sur le riz et la pomme de terre.
Il faut aussi savoir que le Pérou est un des plus gros producteurs de feuilles de coca, avec 108.600 hectares de culture.
Puisque
le Pérou est un grand pays de plus de 24 millions d'habitants, les besoins
et ressources en transports sont importants. Lima dispose aujourd'hui
d'un grand aéroport international, l'aéroport Jorge Chavez (un des 236
plus ou moins grands dont compte le pays), et qui dessert les États-Unis,
l'Europe et l'Amérique Latine. Les compagnies aériennes nationales
(AeroPeru, Faucett, Americana, etc.) desservent l'ensemble
du pays. Une taxe de 18% existe sur les vols internes, mais peut être évitée
en achetant les billets à l'étranger; de toute façon, une taxe locale d'aéroport
de 4 dollars est à payer pour les vols internes.
Les bus publics roulant sur les 69.942 km de routes du pays sont un moyen de
transport courant au Pérou, dans un état plus ou moins bon. Si les trajets
de jour se déroulent sans (trop) de problèmes, les trajets de nuit peuvent être
l'occasion d'attaque de voleurs armés.
Par contre, les bus locaux sont lents et très souvent en mauvais état. Il n'est pas rare de devoir changer de véhicule à cause d'une panne.
Les taxis, très nombreux dans les grandes villes, conduisent eux aussi très mal, et sont généralement dans un même état.
Les trains péruviens sillonnant les 1.801 km de voies ferrées du pays partent de la côte pour relier le haut pays; et là encore, ne sont pas entièrement sûrs.
La navigation est plus importante dans l'Est du pays (Amazonie), et certains bateaux font office de taxi, sur les 8.600 km de voies navigables que compte le Pérou.
Les principaux ports sont Callao, Chimbote, Ilo, Iquitos, Matarani, Paita, Pucallpa, Salaverry, San Martin, Talara, Yurimaguas.